Ces quelques exemples utilisent des signaux analytiques de fréquence instantanée connue.
Ils donnent une idée des capacités de localisation des fréquences instantanées par la transformée de Fourier fenêtrée.
Voici la somme de deux chirps linéaires parallèles et leur spectrogramme.
Voici un signal synthétique constitué d'un chirp linéaire croissant, d'un chirp quadratique décroissant et de deux gaussiennes modulées, son spectrogramme et la phase de sa transformée de Fourier fenêtrée. Le calcul a été fait avec une fenêtre gaussienne.
La construction de ce signal introduit explicitement des "fréquences instationnaires".
Voici maintenant une somme de chirps hyperboliques et son spectrogramme.
Les "fréquences instationnaires" sont bien suivies dans le premier exemple. Par contre, le spectrogramme perd la trace du chirp hyperbolique quand il part rapidement dans les hautes fréquences. Cela est dû à la résolution temporelle fixe de la transformée de Fourier fenêtrée.
Dans ces trois exemples, on sent que la fréquence instantanée correspond aux maxima du spectrogramme, à condition que les fréquences ne soient pas trop proches.